FELIX
Félix, un des sept frères martyrs, à Rome sur la Voie Salaria, avec Vital, Alexandre, Philippe, Silvanus, Januarius, Martial, fils de sainte Félicité, veuve et martyre romaine.
Les uns furent battus à mort, les autres broyés à coups de massue, Sylvain fut jeté la tête en bas dans un précipice. Tous sont des martyrs romains.
Saint Félix est aussi une des grandes figures de l'épiscopat gallo-romain. Selon la tradition sa famille, originaire d'Aquitaine, avait compté des préfets du prétoire et des consuls. Félix hérita de leur passion du bien public en même temps que de leur fortune.
Élu évêque de Nantes en 549, il s'affirma dès l'abord comme le défenseur de la Cité. Non seulement il veilla au mieux-être de son peuple, en entreprenant sur la Loire plusieurs travaux d'utilité publique et en nourrissant les pauvres de ses deniers, mais il tint à distance de la ville les bandes armées franques et bretonnes, qui s'accrochaient perpétuellement dans les alentours. À plusieurs reprises, il intervint en médiateur entre les belligérants. C'est sous son épiscopat que fleurirent la sainteté de Friard de Besné et à Vertou celle de Martin.
L'activité de Félix ne se limita pas à son diocèse.
Les annales du temps ont noté la part qu'il prit aux divers conciles qui se tinrent alors: concile de Tours en 567, concile de Paris en 573. Il était en relations d'amitié avec Fortunat, l'évêque de Poitiers; les rapports furent moins bons avec son métropolitain Grégoire de Tours, qui tirait peut-être ombrage de la forte personnalité de son suffragant.
Mais l’œuvre marquante entre toutes de saint Félix fut l'achèvement et la dédicace de sa cathédrale (30 septembre vers 567)
Fête : le 12 février
Soixante-quinze saints auraient porté ce nom, d'après les divers calendriers régionaux. Il se dit que chaque chrétien devrait ajouter à son propre nom Félix, en référence aux Béatitudes de l'Évangile. L'adjectif latin felix signifie « heureux ».
DON de M.M Felix & Amédée COL